Enseignes en pierre sculptée à Liège

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Bloc de six maisons du XVIIIe siècle du bas de la rue Pierreuse, dont quatre sont pourvues d'une enseigne.
Détail du cavalier de l'enseigne du Champion, rue Hors-Château no 57.

Les enseignes en pierre sculptées à Liège sont un ensemble d'enseignes incluses essentiellement aux XVIIe et XVIIIe siècles en tant que pierre de pignon dans les façades de maisons de la ville de Liège, Belgique, et indiquant le domonyme, c'est-à-dire le nom des maisons concernées.

Comme dans toute ville ancienne, les établissements de Liège étaient pourvus de nombreuses enseignes, faites principalement soit de bois, de métal ou de pierre. Elles étaient essentiellement utilisées en l'absence de numérotation des maisons et parce que l'essentiel de la population était illettré, ayant besoin de repères visuels. Le fait que les enseignes de pierre faisaient partie intégrante du parement de la façade a contribué à leur pérennité.

Historique[modifier | modifier le code]

Il est à supposer que les enseignes en saillie devinrent trop nombreuses et entravaient la circulation dans les rues étroites car, par son mandement du , le prince-évêque Maximilien-Henri de Bavière ordonna que « toutes les enseignes des maisons, au lieu d'être suspendues, fussent retirées et appliquées contre les murailles dans le terme d'un mois, à peine d'une amende de dix florins d'or et d'être, les dites enseignes, démolies aux frais des propriétaires ou locataires ». C'est à partir de cette date que les enseignes en pierre sculptée vont faire leur apparition dans la ville de Liège[1].

En 1691, sur ordre de Louis XIV qui voulait punir le prince-évêque d'avoir adhéré à la Ligue d'Augsbourg, le maréchal français Boufflers bombarde la ville. Un cinquième des habitations sont alors détruites dont l'hôtel de ville, une douzaine d'églises, ainsi que toutes les habitations situées entre la place du Marché et la Meuse[2]. La plupart des enseignes antérieures à 1691 n'ont pas survécu à ce bombardement mais la reconstruction est rapide et les enseignes font alors partie intégrante de la façade.

Au fil des siècles, les enseignes restant en situation ont perdu leurs couleurs. Au XXIe siècle cependant, nombreuses sont celles étant régulièrement restaurées dans leur état originel.

Toponymie et patronyme[modifier | modifier le code]

Les enseignes ont eu une influence sur les noms de rues. En effet, certaines ont pris le nom de l'enseigne située sur une de leurs habitations telle que l'impasse de l'Ange, la rue Bonne Fortune, la rue de la Casquette, l'impasse de la Couronne, la rue de la Clef, l'impasse du Cygne, la rue de l'Épée, la rue du Mouton Blanc, la rue du Pâquier, la rue du Pot d'Or, la rue de la Poule, la rue de la Rose, la rue Salamandre, la rue de la Sirène, la rue Tête-de-Bœuf, la rue du Vertbois, l'impasse de la Vignette, la rue de la Violette, ou encore la rue Volière[1].

Elles ont aussi donné leur nom à des familles : Loys dit de l'Anneau d'Or (À l'Anneau d'or), Jehan du Château (Au Château de Bouillon), Marie et Ida du Cheval (Au Cheval blanc), Guy delle Coyne de Chierf (À la Corne de Serf), Lacroix (À la Croix d'or), Jehan le Sauvage (À l'Homme sauvage), Beaudouin du Marteau (Au Marteau d'or), ou encore Strivay (Au Strivau)[3].

Enseignes visibles[modifier | modifier le code]

Inclut les enseignes toujours présentes au XXIe siècle dans la façade d'un bâtiment. On les retrouve pour la plupart dans leur façade d'origine, mais aussi à des emplacements postérieurs si la maison a été démolie ou si sa façade a été démontée et remontée ailleurs. On trouve ces dernières autant à front de rue que dans des endroits cachés du public.

Image et inscription Enseigne Localisation Quartier Date Commentaire
Image externe
Illustration par Charles Bury de l'enseigne.
16   30
Ancre
Emplacement :
Boulevard d'Avroy no 144
 
Coordonnées :
50° 38′ 04″ N, 5° 34′ 02,1″ E
Avroy 1630
Replacée à hauteur du sol dans l'entrée du garage de l'immeuble, cette enseigne provient de la maison d'un batelier du quai d'Avroy[4].

Anépigraphe.

Ange (déplacée)
Emplacement :
Rue des Tanneurs no 20
 
Coordonnées :
50° 38′ 41,38″ N, 5° 35′ 01,99″ E
Outremeuse Inconnue
Provient de la maison de l'Ange qui faisait partie des bâtiments démolis au XIXe siècle lors de la création de la place Saint-Pholien[5].
17 A L'ANGE DOR LAN 59
À l'Ange d'or
Emplacement :
Rue Hors-Château no 45
 
Coordonnées :
50° 38′ 51,59″ N, 5° 34′ 49,24″ E
Féronstrée et Hors-Château 1759
A donné son nom à l'impasse de l'Ange accessible via un arvô situé dans la maison elle-même. De toutes les enseignes ayant donné leur nom à une rue, c'est la seule qui subsiste intacte et dans sa situation d'origine : elle n'a pas été déplacée, martelée, reconstituée ou encore détruite avec son bâtiment[6].
[illisible] GE   '   [illisible] 40
À l'Ange d'or (déplacée)
Emplacement :
Impasse des Ursulines
 
Coordonnées :
50° 38′ 51,06″ N, 5° 34′ 38,54″ E
Féronstrée et Hors-Château Inconnue
Provenant probablement du quai de la Goffe, il ne reste plus qu'un fragment ; seules les deux dernières lettres de « ange » et la décennie (40) sont lisibles. La taille de la phylactère indique un nom plus long. L'enseigne se trouve aujourd'hui dans un mur de la terrasse du relais de poste à la Brasserie C, placée à cet endroit par l'architecte Jean Francotte[6].
A L'ANNEAU D'OR
À l'Anneau d'or
Emplacement :
Rue Hors-Château no 104
 
Coordonnées :
50° 38′ 50,8″ N, 5° 34′ 37,6″ E
Féronstrée et Hors-Château XVIIIe siècle

Anépigraphe.

À l'Anneau d'or
Emplacement :
Rue Pierreuse no 24
 
Coordonnées :
50° 38′ 48,7″ N, 5° 34′ 24,08″ E
Pierreuse XVIIIe siècle
Représente un anneau surmonté d'une attache.
17 A L'ANNEAU D'OR 23
À l'Anneau d'or
Emplacement :
Rue Puits-en-Sock no 35
 
Coordonnées :
50° 38′ 25,96″ N, 5° 34′ 59,45″ E
Outremeuse 1723
Représente un anneau surmonté d'une attache en forme de pomme de pin et entouré de motifs en treillis qu'on retrouve dans l’ébénisterie de l'époque[7].
ANNO   1754
AL·ANEAU·DOR
À l'Anneau d'or
Emplacement :
Rue Donceel no 10
 
Coordonnées :
50° 38′ 33,59″ N, 5° 34′ 27,26″ E
Quartier latin 1754
 
Image externe
Bâtiment en 1942.
 
Image externe
Enseigne en 1955.
A L'ANNEAU   D'OR 1767
À l'Anneau d'or (déplacée)
Emplacement :
Rue Saint-Remacle no 3
 
Coordonnées :
50° 38′ 12,23″ N, 5° 35′ 21,8″ E
Amercœur 1767
Replacée avec sa façade adaptée au lieu en 1968, l'enseigne provient du rue des Tanneurs no 10, rue dont l'extrémité ouest des numéros pairs a été démolie à l'époque pour laisser la place à deux tours de logement gérées par la Maison Liégeoise[5],[8].
16   37
Arbalète (déplacée)
Emplacement :
Féronstrée no 92
 
Coordonnées :
50° 38′ 48,6″ N, 5° 34′ 50,9″ E
Féronstrée et Hors-Château 1637
Aujourd'hui entreposée sous l'escalier au rez-de-chaussée, elle était mise en avant lorsque le bâtiment abritait l'Échevinat de la Culture, du Tourisme et de l'Interculturalité, elle provient du quai des Tanneurs no 9, maison démolie qui fut le lieu de naissance du poète liégeois Auguste Hock[4].
A L'ARBRE D'OR
À l'Arbre d'or
Emplacement :
En Neuvice no 45
 
Coordonnées :
50° 38′ 41,45″ N, 5° 34′ 37,99″ E
Centre XVIIe siècle
Sa base ayant été endommagée par des transformations ultérieures de la façade, il ne subsiste plus que des fragments des premières et dernières lettres du nom.
L   D
Ardoisier
Emplacement :
Rue Saint-Gilles no 196
 
Coordonnées :
50° 38′ 15,46″ N, 5° 33′ 43,17″ E
Saint-Gilles 1896
La maison fut construite en 1896 pour le maître ardoisier L. Dupagne, dont les initiales sont gravées de part et d'autre d'outils type de l'ardoisier : un marteau à tête frappante avec, au bout du manche, une pointe pour trouer les ardoises, et une enclume d'ardoisier qui sert de guide à la coupe d'une ardoise[6].
18 (17)   78 (38)
LA BARBE DOR
La Barbe d'or (déplacée)
Emplacement :
Rue de l'Usine no 7
 
Coordonnées :
50° 37′ 54,9″ N, 5° 35′ 07,8″ E
Longdoz 1738
L'enseigne est utilisée comme claveau central du linteau de la porte d'entrée de cette maison construite à l'origine en 1738 et dont la façade a été démontée et remontée à cet endroit en 1878, comme le signale le millésime gravé par-dessus le millésime original encore lisible (la rue de l'Usine a été percée en 1875). La façade pourrait provenir de la rue Barbe-d'Or qui doit son nom à l'enseigne d'un commerce de draperies[5],[9],[10].
A   V
BON LOGIS
Au Bon logis (déplacée)
Emplacement :
Rue Mère-Dieu no 11
 
Coordonnées :
50° 38′ 49,81″ N, 5° 34′ 34,51″ E
Féronstrée et Hors-Château XVIIe siècle
Enseigne provenant de la Maison Magnery, auberge du XVIIe siècle précédemment nommée auberge du Soleil ou Au Bon logis qui était située place Hocheporte, no 1. Le , le bâtiment est endommagé par une explosion causée par les Allemands dans les environs pour retarder la progression des troupes américaines, et, devenu instable, il est complètement démoli[11],[6].
AV CALICE D'OR 1737
Illustration par Eugène Polain de l'enseigne avant son martèlement.
 
Image externe
Bâtiment en 1955.
 
Image externe
Enseigne en 1955.
Au Calice d'or (martelée)
Emplacement :
Rue Gérardrie no 5
 
Coordonnées :
50° 38′ 40,7″ N, 5° 34′ 27″ E
Féronstrée et Hors-Château 1737
Photographiée et inventoriée en 1955, puis entièrement martelée en 1958 lors de la modernisation de la façade[12].
AV CANON DOR
Au Canon d'or
Emplacement :
Quai de la Goffe no 7
 
Coordonnées :
50° 38′ 41,36″ N, 5° 34′ 41,9″ E
Féronstrée et Hors-Château XVIIe siècle
Cette maison abritait le local de la compagnie des bombardiers de Liège, qui fabriquait des bombardes, de gros canons de bronze)[13].
LE CERF ROUGE
1724
Le Cerf rouge (déplacée)
Emplacement :
Impasse des Ursulines
 
Coordonnées :
50° 38′ 51,6″ N, 5° 34′ 38,9″ E
Féronstrée et Hors-Château 1724
Provient de la maison située rue Molinvaux no 181 avant sa démolition. L'enseigne se trouve aujourd'hui dans un mur de la terrasse arrière de la Brasserie C[4].
AU   CHAMPION
TEINTURIER   'EN' SOŸE,
ET EN   LAINES
Au Champion
Emplacement :
Rue Hors-Château no 57
 
Coordonnées :
50° 38′ 52,31″ N, 5° 34′ 51,47″ E
Féronstrée et Hors-Château XVIIIe siècle
Établissement d'un teinturier travaillant sur la soie et la laine. A donné son nom à la rue du Champion disparue qui longeait le bâtiment.
17 AU CHAPEAU DE FER 39
Au Chapeau de fer (déplacée)
Emplacement :
Rue de Berghes no 16
 
Coordonnées :
50° 38′ 21,6″ N, 5° 35′ 03,5″ E
Outremeuse 1739
Installée à son emplacement actuel en 1894, elle se trouvait à l'origine rue Puits-en-Sock. Au Moyen Âge existait un moulin, la maison du Chapeau de fer, qui donna son nom à une étroite ruelle partant de la rue Puits-en-Sock et se terminant au Pont-de-Pierre, pont qui enjambait le Rouleau, un biez reliant l'Ourthe au biez de la Rivelette. Détruite lors du sac de Liège en 1468, la maison brûle à nouveau en 1723, époque durant laquelle l'enseigne actuelle est créée. Lorsque les biez d'Outremeuse sont comblés au XIXe siècle, la ruelle du Chapeau de fer est supprimée tandis que la rue de Berghes est créée. Le moulin est alors englobé dans les bâtiments de la brasserie Bourdon. Lorsque la brasserie est détruite en 1894, l'enseigne est conservée et placée dans un des bâtiments construits à son emplacement[5].
ANNO   1748
AV CHATEAV DE BOVILLON BRASSINNE
Au Château de Bouillon
Emplacement :
Rue Hors-Château no 110
 
Coordonnées :
50° 38′ 51,57″ N, 5° 34′ 51,62″ E
Féronstrée et Hors-Château 1748
Nom de la brasserie (brassinne) installée à l'époque dans cette maison, tenue par la famille Mottard. Consisterait en une représentation libre du château de Hoyoux, construit au XVIIIe siècle comme pavillon de chasse pour le prince-évêque de Liège François-Charles de Velbrück et situé à proximité du ruisseau Bouillon[6],[14].
AU CHATEAU DE FRANCHIMONT

Frise complète.

Au Château de Franchimont
Emplacement :
Rue Puits-en-Sock no 29
 
Coordonnées :
50° 38′ 26,56″ N, 5° 34′ 58,87″ E
Outremeuse XVIIe siècle
Désignait une brasserie déjà citée en 1580. Représentation libre du château de Franchimont avec canonnière, pont-levis et meurtrières ; la rue Puits-en-Sock était une voie d'accès vers la localité. L'enseigne est flanquée de palmes croisées et enrubannées[5],[7].
AU CHATEAU   DE STOCKHEM
Au Château de Stockhem (déplacée)
Emplacement :
Rue du Thier-à-Liège no 95
 
Coordonnées :
50° 39′ 32,54″ N, 5° 35′ 40,35″ E
Thier-à-Liège Inconnue
Située à l'origine rue de Bex dans la façade d'une maison ayant appartenu à la famille de Stockhem. Lors des transformations du quartier de la Madeleine suscités par le percement de la rue Léopold au XIXe siècle, l'enseigne est réinstallée dans le muret du jardin de la maison située à cette adresse, tout comme l'enseigne Au Cheval blan, qui elle a été redéplacée depuis. Le château représenté désigne une forteresse du Comté de Looz située autrefois à Dilsen-Stokkem dans le Limbourg et détruite en 1702[6],[15].

Anépigraphe.

Chaudron
Emplacement :
En Roture no 22-24
 
Coordonnées :
50° 38′ 24,9″ N, 5° 34′ 57,9″ E
Outremeuse XVIIIe siècle
Désignait un marchand de métaux[16].
Image externe
Au Cheval blan
AU CHEVAL BLAN ·1692·
Au Cheval blan (déplacée)
Emplacement :
Boulevard d'Avroy no 156
 
Coordonnées :
50° 38′ 04″ N, 5° 34′ 02″ E
Avroy 1692
Provient de la maison d'un parfumeur située à l'origine rue de Bex. Lors des transformations du quartier de la Madeleine suscités par le percement de la rue Léopold au XIXe siècle, l'enseigne est d'abord réinstallée dans le muret du jardin de la maison située du no 95, rue du Thier-à-Liège, tout comme l'enseigne Au Château de Stockhem. Elle est mise à son emplacement actuel en 1957[6].
AV CHEVAL BLANC   1736
Au Cheval blanc
Emplacement :
Rue Puits-en-Sock no 118
 
Coordonnées :
50° 38′ 20,64″ N, 5° 35′ 06,72″ E
Outremeuse 1736
Enseigne masquée en 1956 et dégagée en 2009[5].

Anépigraphe.

Cheval
Emplacement :
Rue des Mineurs no 6
 
Coordonnées :
50° 38′ 45,8″ N, 5° 34′ 36,6″ E
Féronstrée et Hors-Château XVIIIe siècle
Au XVIIIe siècle, cette enseigne a remplacé celle du Faucon, ou Falkon. La maison a été détruite par le bombardement de novembre 1944 et reconstruite à l'identique par l'architecte Aristide Barsin[6],[17],[18].
Image externe
Illustration par Charles Bury de l'enseigne.
17 AV   CIGNE 26
Au Cigne (déplacée)
Emplacement :
Rue Denis Lecocq
 
Coordonnées :
50° 36′ 33,8″ N, 5° 36′ 42,2″ E
Angleur 1726
Replacée dans le mur d'un bâtiment intérieur de l'établissemt d'Angleur de l'ancienne société de la Vieille-Montagne, elle proviendrait d'une maison de Saint-Léonard[4].
AU CIGNE   P·HOGGE
Au Cigne
Emplacement :
Rue Georges Thone no 5
 
Coordonnées :
50° 38′ 38,3″ N, 5° 34′ 53,8″ E
Outremeuse 1700
Le phylactère de droite contenait à l'origine la date de 1700 ; le texte actuel, le nom du commerçant, P. Hogge, est postérieur[5].
AV-CIGNE-1690

Frise complète.

Au Cigne
Emplacement :
Rue Pont d'Île no 41
 
Coordonnées :
50° 38′ 32,7″ N, 5° 34′ 17,3″ E
Quartier latin 1690
Le cygne est entouré de rinceaux fleuris et de pampres de vigne[19].
A CINE BLAN 1625
À Cine blan (déplacée)
Emplacement :
Impasse des Ursulines
 
Coordonnées :
50° 38′ 51,1″ N, 5° 34′ 37,2″ E
Féronstrée et Hors-Château 1625
Provient de la maison située rue Saint-Gilles no 42 avant sa démolition au XIXe siècle. À l'époque, elle est replacée dans le mur d'une cour intérieure. Antérieure au mandement de Maximilien-Henri de Bavière, elle fait partie des plus anciennes enseignes d'établissements ayant subsisté. L'enseigne se trouve aujourd'hui contre un mur de la terrasse arrière de la Brasserie C[4].

Anépigraphe.

Clef
Emplacement :
Cloîtres Sainte-Croix no 7
 
Coordonnées :
50° 38′ 43,23″ N, 5° 34′ 13,87″ E
Centre Inconnue
Située dans la façade d'un bâtiment du XIXe siècle construit contre les cloîtres de la collégiale Sainte-Croix[6].
AV COCQ D'OR
Au Cocq d'or
Emplacement :
Rue du Pont no 25
 
Coordonnées :
50° 38′ 42,85″ N, 5° 34′ 39,6″ E
Féronstrée et Hors-Château XVIIe siècle
Déjà citée en 1560, la maison est reconstruite à la fin du XVIIe siècle[20].
Image externe
Cœur traversé d'une flèche
1674
Cœur traversé d'une flèche (déplacée)
Emplacement :
Cour Roba
 
Coordonnées :
50° 38′ 39,07″ N, 5° 35′ 07,32″ E
Outremeuse 1674
Provient d'un bâtiment démoli[5].
A LA CORNE DE SERF 1691
À la Corne de serf
Emplacement :
Quai de la Goffe no 5
 
Coordonnées :
50° 38′ 41,25″ N, 5° 34′ 41,59″ E
Féronstrée et Hors-Château 1691
Enseigne d'un apothicaire. Sa repousse étant un symbole de vie, la corne de cerf était utilisée comme ingrédient dans les remèdes[13].

Anépigraphe.

Cornet de poste
Emplacement :
Rue Puits-en-Sock no 103-105
 
Coordonnées :
50° 38′ 21,29″ N, 5° 35′ 06,72″ E
Outremeuse XVIIIe siècle
Signalait un relais de poste[7].

Anépigraphe.

Armoiries martelées du comte Lamoral de Tour et Taxis.

Image externe
Bâtiment dans sa situation initiale après restauration en 1955.
Cornet de poste (déplacée)
Emplacement :
Impasse des Ursulines
 
Coordonnées :
50° 38′ 50,7″ N, 5° 34′ 38,4″ E
Féronstrée et Hors-Château XVIIe siècle
Ce cornet de poste surmonté d'une croix florencée orne l'ancien relais de poste situé à l'origine rue Saint-Jean-Baptiste no 11. Classé en 1954 et démonté durant la création de l'îlot Saint-Georges à partir de 1974, le relais de poste est remonté impasse des Ursulines pour abriter le musée d'architecture inauguré en 1976. Le musée fermant ses portes en 1990, les bureaux du musée d'art religieux et d'art mosan lui succèdent. Dans la façade se trouve une autre enseigne, martelée, qui représentait les armoiries du comte Lamoral de Tour et Taxis, grand maître des postes au XVIIe siècle[6],[21].
17 · A LA COURONNE DE FER · 57
À la Couronne de fer
Emplacement :
Rue Pierreuse no 71
 
Coordonnées :
50° 38′ 53,5″ N, 5° 34′ 21,4″ E
Pierreuse 1757
Tandis que le phylactère subsite, la couronne a été martelée.
AU CROISSANT

Frise complète.

Au Croissant
Emplacement :
Rue Sur-la-Fontaine no 114
 
Coordonnées :
50° 38′ 24,54″ N, 5° 34′ 04,3″ E
Saint-Gilles XVIIIe siècle
Ce croissant de lune situé parmi des lacis d'entrelacs ornés de rosaces fleuries désignait la brasserie du même nom[22].
A LA CROIX BLANCHE
À la croix blanche
Emplacement :
En Neuvice no 31
 
Coordonnées :
50° 38′ 42,26″ N, 5° 34′ 36,96″ E
Centre XVIIIe siècle
Le bas de l'enseigne a été martelé dans le cadre de transformations postérieures de la façade, détruisant la base de la croix et la totalité du phylactère. Le nom de l'établissement a cependant pu être inventorié[6].

Anépigraphes.

Anépigraphes.

Disques
Emplacement :
Rue Hors-Château no 64
 
Coordonnées :
50° 38′ 50,1″ N, 5° 34′ 45,9″ E
Féronstrée et Hors-Château XVIIIe siècle
Tandis que la façade n'est pas ornée d'une enseigne spécifique, elle est décorée d'anépigraphes sur les allèges des premiers et deuxièmes étages. Le premier étage dispose en son centre d'une étoile des brasseurs entourée d'une couronne de feuilles de chêne, et, de part et d'autre, deux disques évoquant tartes ou fromages. Le deuxième étage dispose d'un disque en son centre, et, de part et d'autre, deux éléments floraux[23].
 
Image externe
Enseigne en 1945.
AU DRAGON DOR 1738
Au Dragon d'or (déplacée)
Emplacement :
Rue Saint-Paul no 42
 
Coordonnées :
50° 38′ 22,2″ N, 5° 34′ 23,55″ E
Quartier latin 1738
Figurait dans la façade de la maison située au même endroit et démolie en 1947 pour laisser place au bâtiment actuel dans lequel a été replacée l'enseigne, mais sans son inscription qui était inscrite sur le cordon courant le long de la façade[6].
En·la·xv·et·xlv·fut   edifie·cest·edifis
G·DEMEFFEDITCAPION·ET·IOHAN
MICHE·BVRCMVMRE
DELA·CITE
EN·LAN   XVcET·XLIIII
Blason nord-ouest.
Blason nord-est.
Blason sud-ouest.
Blason sud-est.

Anépigraphes.

Emblème des Mangons et millésimes
Emplacement :
Rue de la Boucherie no 4
 
Coordonnées :
50° 38′ 43,32″ N, 5° 34′ 41,64″ E
Féronstrée et Hors-Château 1545
Situé au-dessus de chaque porte située à chacun des quatre côtés de la halle aux viandes, cet écusson, un bœuf et le Perron de Liège, est l'emblème de la corporation des Mangons (les bouchers), l'un des XXXII bons métiers de Liège. Au-dessus de l'écusson de la porte nord-ouest se trouve une pierre rectangulaire avec l'inscription « En·la·xv·et·xlv·fut edifie·cest·edifis » (« En l'an 1544 fut édifié cet édifice »). Au-dessus de l'inscription se trouvaient des armoiries et inscriptions rappelant l'Ancien Régime, martelés durant la révolution liégeoise[6],[24]. Au-dessus de l'écusson de la porte sud-est se trouve une autre pierre rectangulaire dont les armoiries ont aussi été martelées, et avec l'inscription citant le duo de bourgmestres de Liège actifs de 1544 à 1545 sous les princes-évêques Corneille de Berghes et Georges d'Autriche : « G·DEMEFFEDITCAPION·ET·IOHAN / MICHE·BVRCMVMRE / DELA·CITE / EN·LAN XVcET·XLIIII » (« Guillaume de Meef, dit du Champion, et Jean de Miche, bourgmestres de la Cité, en l'an 1544 »)[25].
16   91
Enclume
Emplacement :
Quai de la Goffe no 3
 
Coordonnées :
50° 38′ 41,06″ N, 5° 34′ 41,29″ E
Féronstrée et Hors-Château 1691
Cette enclume entourée de palmettes désignait au XVIIe siècle un marchand de clous en gros qui succéda au XVIIIe siècle à la maison Galler où se vendaient des produits provenant des Pays-Bas et que des métaux[6],[13].
16   65
A L'ESPINET
À l'Espinet (déplacée)
Emplacement :
Rue Mère-Dieu no 11
 
Coordonnées :
50° 38′ 44,2″ N, 5° 33′ 55,6″ E
Féronstrée et Hors-Château 1665
Provient d'un cabaret situé à un coin de la rue Delfosse[6] ou rue Saint-Séverin, no 54[26].
17   18
A LETOI  LLE DOR
À l'Étoille d'or
Emplacement :
Rue Saint-Thomas no 24
 
Coordonnées :
50° 38′ 53,2″ N, 5° 35′ 01,6″ E
Féronstrée et Hors-Château 1718
Représente l'étoile des brasseurs.
AV FAIR DE CHEVAL 1691

Bâtiment de 1691 en cours de démolition en 1919.

Au Fair de cheval (déplacée)
Emplacement :
Quai de la Goffe no 1
 
Coordonnées :
50° 38′ 40,97″ N, 5° 34′ 40,9″ E
Féronstrée et Hors-Château 1691
Figurait dans la façade de la maison située au même endroit et démolie en 1919 pour laisser place au bâtiment actuel dans lequel a été replacée l'enseigne. À l'origine la maison de Beauregard, la maison prend son nom au XVIIe siècle[6].
Image externe
Illustration par Charles Bury de l'enseigne.
AV FER DE CHEVAL
Au Fer de cheval (masquée)
Emplacement :
Rue Puits-en-Sock no 157
 
Coordonnées :
50° 38′ 19,1″ N, 5° 35′ 10,8″ E
Outremeuse XVIIIe siècle
Supposément toujours dans la façade, masquée par les transformations ultérieures du rez-de-chaussée. Était encore partiellement visible en 1974[27].
AU·FER   DU·CHEVAL
17   52
Image externe
Bâtiment en 1955.
 
Image externe
Enseigne en 1955.
Au Fer du cheval (déplacée)
Emplacement :
Rue des Mineurs no 17
 
Coordonnées :
50° 38′ 46,56″ N, 5° 34′ 34,81″ E
Féronstrée et Hors-Château 1752
Provient du rue des Tanneurs no 2, dont l'extrémité est des numéros pairs a été démolie dans les années 1970 pour laisser la place à deux tours de logement gérées par la Maison Liégeoise. La façade complète de la maison a été démontée et remontée à son endroit actuel en 1973 sous la supervision de l'architecte Jean Francotte[8],[5],[28].
16   92
La Fleur de lys blanche
Emplacement :
Rue de la Wache no 2
 
Coordonnées :
50° 38′ 35,5″ N, 5° 34′ 22,9″ E
Centre 1692
Enseigne de l'établissement La Fleur de lys blanche, qui avait pour voisin La Petite fleur de lys[6].
17·A LA FOLIE ORIGINELLE·06
REPARE LAN 1716
À la Folie originelle
Emplacement :
Rue Hocheporte no 33
 
Coordonnées :
50° 38′ 47,31″ N, 5° 33′ 53,89″ E
Saint-Laurent 1706
L'enseigne est à caractère humoristique, représentant un meunier ou un porteur au sac (parmi les XXXII bons métiers de Liège) croyant soulager sa monture en portant son sac de farine sur l'épaule[29]. En plus du millésime original, l'enseigne mentionne aussi 1716 comme année de réparation.
17 A LA FONTAINE D'OR 32
À la Fontaine d'or
Emplacement :
En Neuvice no 27
 
Coordonnées :
50° 38′ 42,54″ N, 5° 34′ 36,9″ E
Centre 1732
Représente une fontaine à godrons dont l'eau déborde par des ouvertures percées dans la vasque. Le bas du phylactère est caché par l'habillage contemporain du rez-de-chaussée. La maison était occupée par des marchands de toile[30],[6]

Anépigraphe.

Gland
Emplacement :
Rue Souverain-Pont no 12
 
Coordonnées :
50° 38′ 40,1″ N, 5° 34′ 28,4″ E
Centre XVIIIe siècle
Auparavant cachée par des transformations ultérieures, l'enseigne est à nouveau visible depuis le milieu des années 2010[6].
AU GLAND D'OR 1750
Au Gland d'or
Emplacement :
Rue Puits-en-Sock no 50
 
Coordonnées :
50° 38′ 25,33″ N, 5° 34′ 59,69″ E
Outremeuse 1750
17   52
A L'HOMME   SAUVAGE
À l'Homme sauvage
Emplacement :
Féronstrée no 146
 
Coordonnées :
50° 38′ 51,21″ N, 5° 35′ 03,51″ E
Féronstrée et Hors-Château 1752
Représente un homme sauvage armé d'un gourdin.

Anépigraphe.

Homme sauvage (déplacée)
Emplacement :
Au Péri no 41
 
Coordonnées :
50° 38′ 53,07″ N, 5° 34′ 26,02″ E
Pierreuse Inconnue
Représente un homme sauvage armé d'un gourdin et entouré par de la végétation. Située à l'origine rue Puits-en-Sock, l'enseigne a été redécouverte et enlevée en 1826, après avoir été cachée par des transformations ultérieures. Elle a ensuite d'abord été déplacée dans une cour située place Jehan le Bel, pour être finalement installée dans un mur de briques au Péri en 1960[31],[6].
EDIFIE   L'AN 1764
CETTE PLACE APPARTIENT
AU BON MÉTIER DES TANNEURS
L'AN 1452
Inscription
Emplacement :
Rue des Tanneurs no 35
 
Coordonnées :
50° 38′ 41,87″ N, 5° 35′ 01,81″ E
Outremeuse 1764
Inclus dans la façade d'une maison construite en 1764 à l’emplacement de l’ancienne maison des tanneurs, l'un des XXXII bons métiers de Liège. Le blason du métier a été martelé au début du XIXe siècle[32]. Restranscription de l'enseigne segmentée pour raisons de mise en page.
AUX JARDINS DES OLIVETTES · 1695
Aux Jardins des olivettes
Emplacement :
Rue Pied-du-Pont-des-Arches no 6
 
Coordonnées :
50° 38′ 38,89″ N, 5° 34′ 40,13″ E
Centre 1695
Bas-relief représentant un cadre de verdure au centre duquel se trouvaient les Rois mages, martelés durant la révolution liégeoise. La dénomination originelle de l'enseigne, perdue, a aussi été martelée. Recouvrant ses traces se trouve la dénomation actuelle qui date des années 1950, simplement peinte à la peinture dorée, et qui désignait à l'origine une maison voisine[33],[6].
A LA LANCE D'OR
1703
À la Lance d'or
Emplacement :
Rue Puits-en-Sock no 56
 
Coordonnées :
50° 38′ 24,97″ N, 5° 35′ 00,04″ E
Outremeuse 1703
Auparavant cachée par des transformations ultérieures, l'enseigne est à nouveau visible depuis les années 2000. Cette lance tenue par une main droite se trouve sur l'allège du premier étage, tandis que le millésime est sur celle du deuxième[5].
17 AV LION BLANC 36
Au Lion blanc
Emplacement :
Rue Hors-Château no 33
 
Coordonnées :
50° 38′ 51,04″ N, 5° 34′ 47,47″ E
Féronstrée et Hors-Château 1736
Si le bâtiment date bien du XVIIIe siècle comme l'enseigne, il est plus récent et l'enseigne est un élément de remploi. Tandis que le phylactère subsite, le lion a été martelé. À partir du XVe siècle, on pouvait déjà trouver près de la rue de la Rose une brasserie du même nom[6].
AU LION D'OR 1743
Au Lion d'or
Emplacement :
Rue des Mineurs no 13
 
Coordonnées :
50° 38′ 46,5″ N, 5° 34′ 35,2″ E
Féronstrée et Hors-Château 1743
Tandis que le phylactère subsite, le lion a été martelé[6].
AU LION  D'OR 1757
Au Lion d'or (déplacée)
Emplacement :
Rue de Campine no 232
 
Coordonnées :
50° 39′ 12,39″ N, 5° 34′ 03,1″ E
Sainte-Walburge 1757
Se trouvait à l'origine dans la façade d'une maison située rue Fond-Pirette et démolie au XIXe siècle lors de la création de la rue de Campine[6].
AU LION ROUGE

Le no 18 avant la reconstitution de sa façade (second en partant de la droite).

Au Lion rouge (refaite)
Emplacement :
Place Coronmeuse no 18
 
Coordonnées :
50° 39′ 18,4″ N, 5° 36′ 40,3″ E
Herstal XVIIIe siècle
Enseigne représentant un lion à la patte posée sur une barrique couchée. Les meneaux et les allèges du premier étage, l'enseigne remplacée par un balcon, et la façade du rez-de-chaussée ont été reconstitués au XXe siècle[34].
17 · AV LION ROUGE · 62
Au Lion rouge
Emplacement :
Rue Pierreuse no 30
 
Coordonnées :
50° 38′ 48,96″ N, 5° 34′ 23,34″ E
Pierreuse 1762
En 1503, l'enseigne était déjà utilisée pour le bâtiment de l'époque. En 1770, la maison est occupée par Fois Ponsin, marchand de soieries et de velours d'Italie[5].
17 A LA MAIN D'OR-29
À la Main d'or
Emplacement :
Place du Marché no 30
 
Coordonnées :
50° 38′ 44,57″ N, 5° 34′ 36,3″ E
Centre 1729
Au XVIIIe siècle, cette enseigne a remplacé celle de l’Étrier d'or. Retrouvée dans les décombres laissés par le bombardement de novembre 1944, l'enseigne, symbolisant les merciers, a été reconstituée et réinsérée dans la nouvelle façade reconstruite à l'identique par l'architecte Lempereur, reconstruction terminée en 1969[17],[35].
MAISON DELLE CORONNE
Maison delle Coronne (martelée)
Emplacement :
Rue Hors-Château no 43
 
Coordonnées :
50° 38′ 51,5″ N, 5° 34′ 49″ E
Féronstrée et Hors-Château XVIIIe siècle
Entièrement martelée à la révolution. Elle a donné son nom à l'impasse de la Couronne accessible entre les nos 41 et 43[36].
Image externe
Marteau couronné
17   64
Marteau couronné (déplacée)
Emplacement :
Cour Roba
 
Coordonnées :
50° 38′ 38,98″ N, 5° 35′ 07,52″ E
Outremeuse 1764
Provient d'un bâtiment démoli[5].
AV MARTEAV DOR CORONE
Au marteau d'or coroné
Emplacement :
En Neuvice no 43
 
Coordonnées :
50° 38′ 41,58″ N, 5° 34′ 37,82″ E
Centre XVIIe siècle
Établissement déjà cité en 1440. Le propriétaire de la maison, Baudouin du Marteau, a hérité du nom de l'enseigne en 1552. La couronne a été martelée ; peinture noire et or encore présente en 1992[6],[37].
A.MOLIN.D'OR
À Molin d'or
Emplacement :
Rue Pierreuse no 34
 
Coordonnées :
50° 38′ 49,15″ N, 5° 34′ 22,94″ E
Pierreuse XVIIe siècle
Évoque un des nombreux hôtels qui bordaient la rue lorsqu'elle était très fréquentée[6],[38].
Image externe
Illustration par Charles Bury de l'enseigne.
17   [illisible]
AU MONDE RETOURNE
Au Monde retourné (martelée)
Emplacement :
Rue Hocheporte no 49
 
Coordonnées :
50° 38′ 48″ N, 5° 33′ 53,6″ E
Saint-Laurent XVIIIe siècle
L'enseigne, relevée par Eugène Polain au début du XXe siècle, a donné son nom à l'impasse du Monde retourné, accessible via un arvô situé sous la maison. Longtemps considérée comme simplement masquée par les transformations ultérieures du rez-de-chaussée, les transformations postérieures ont révélé qu'elle avait été martelée[4].
17   AV MORIANE   26
Au Moriane (déplacée)
Emplacement :
Rue Reine Astrid no 33
 
Coordonnées :
50° 35′ 03,8″ N, 5° 24′ 10,8″ E
Engis 1726
Représente le buste d'un Maure coiffé d'un turban portant des boucles d'oreille. Tout comme « Maure », la variante en wallon liégeois « môriåne » désignait un moricaud, i.e. une personne à la peau foncée. Au XVIIIe siècle, Liège comptait une vingtaine de maisons portant ce nom. Tandis que l'emplacement d'origine de cette enseigne est inconnu, on sait qu'elle a longtemps servi de margelle à un puits à Mons-lez-Liège avant d'être placée sur un mur de soutènement dans une cour bordant cette maison d'Engis[39],[4],[30].
AV MORIANE
ANNO
1693
Au Moriane
Emplacement :
En Neuvice no 55
 
Coordonnées :
50° 38′ 40,81″ N, 5° 34′ 38,75″ E
Centre 1693
Représente le buste d'un Maure coiffé d'un turban, portant une boucle d'oreille et une moustache, et entouré de branches de grenadier. Les trois allèges de la façade sont décorées de divers rinceaux, rubans, guirlandes et raisins. L'allège du deuxième étage inclut le millésime de la maison. À la fin du XVIIIe siècle, la maison était celle de l'imprimeur Jean-François Bassompierre. En 2020, la maison a retrouvé son appellation initiale avec l'ouverture du restaurant Au Moriane[4],[30],[40].
17   19
AV MORIANE
Au Moriane
Emplacement :
Rue Puits-en-Sock no 22
 
Coordonnées :
50° 38′ 26,73″ N, 5° 34′ 57,6″ E
Outremeuse 1719
Représente le buste d'un Maure coiffé d'un turban, portant une boucle d'oreille et une moustache. Le bas de l'enseigne est caché par des transformations ultérieures.
17 AU MOULIN A PAPIER 43
Au Moulin à papier
Emplacement :
Place Théodore Gobert no 1
 
Coordonnées :
50° 38′ 18,7″ N, 5° 35′ 11,6″ E
Outremeuse 1743
Représente un moulin à eau, nombreux en Outremeuse jusqu'au XIXe siècle. À proximité se trouvait un moulin à écorces utilisé par les tanneurs[16].
17·AV·MOUTON·NOIR·20
Au Mouton noir
Emplacement :
Rue du Pont no 9
 
Coordonnées :
50° 38′ 44,16″ N, 5° 34′ 38,43″ E
Féronstrée et Hors-Château 1720
En 1791, la maison était occupée par un cabaretier ; au XIXe siècle, par un mercier[6].
16   52
A NOIR MOVTON
À Noir mouton (déplacée)
Emplacement :
Rue Lamarck no 95
 
Coordonnées :
50° 39′ 06,4″ N, 5° 35′ 32,4″ E
Saint-Léonard 1652
Déplacé d'un lieu inconnu et replacé au-dessus du passage d'une impasse accessible via le no 91 de la rue[4].
AU PARADIS   TERRESTRE

Armoiries de la famille Hovius.

Armoiries de la famille Streel.

Au Paradis terrestre
Emplacement :
Rue Gérardrie no 25
 
Coordonnées :
50° 38′ 39,5″ N, 5° 34′ 27″ E
Centre XVIIe siècle
Représente le péché originel : Adam et Ève dans le jardin d'Éden (le paradis, ou paradis terrestre) tandis que le serpent représenté avec un buste de femme et enroulé autour de l'arbre de la connaissance du bien et du mal tend le fruit défendu à Ève. Une enseigne similaire, Au Paradi, se trouvait rue Puits-en-Sock. Les Hovius, une famille de libraires et d'imprimeurs, s'établit en Gérardrie dès le XVIe siècle ; l'enseigne était utilisée comme marque distinctive dans leurs impressions. À gauche de l'enseigne figurent les armoiries de la famille Hovius ; à droite, celles de la famille Streel. Toutes deux sont coiffées d'un heaume à plumes, et certains de leurs éléments ont été martelés, dont l'aigle des Streel[6].
1687
L   G
AV · PERON · DOR
Au Peron d'or
Emplacement :
Rue du Pont no 19
 
Coordonnées :
50° 38′ 43,24″ N, 5° 34′ 39,33″ E
Féronstrée et Hors-Château 1687
En 1687, la maison était occupée par le boulanger Paulus. Représentant le Perron de Liège flanqué des lettres L et G, le perron a été martelé lors de la pose des attaches d'une enseigne lumineuse enlevée en 2006[6].

Anépigraphe.

Perron
Emplacement :
Rue des Mineurs no 21
 
Coordonnées :
50° 38′ 46,76″ N, 5° 34′ 34,35″ E
Féronstrée et Hors-Château XVIIIe siècle
Représente le Perron de Liège.
17   56

Bâtiment (gauche) en 1941.

Enseigne en 1941.

Perron (déplacée)
Emplacement :
Impasse des Ursulines
 
Coordonnées :
50° 38′ 50,8″ N, 5° 34′ 37,6″ E
Féronstrée et Hors-Château 1756
Aujourd'hui endommagée, elle se trouvait à l'origine quai de la Goffe no 15 et a été placée à cet endroit par l'architecte Jean Francotte. La maison a été démolie en 1957 durant les travaux d'emménagement de la cité administrative. L'enseigne se trouve aujourd'hui dans un mur de la terrasse du relais de poste à la Brasserie C[12],[24].
A LA POMME D'OR
17   63
À la Pomme d'or
Emplacement :
Rue des Écoliers no 16-18
 
Coordonnées :
50° 38′ 36,61″ N, 5° 34′ 55,48″ E
Outremeuse 1763
Représente une pomme au-dessus d'une cuve, entourée de coquilles de style Régence et de fleurs, indiquant un débit de cidre[32].
AV POT DOR

Bâtiment en 1941.

Enseigne en 1941.

Au Pot d'or (déplacée)
Emplacement :
Impasse des Ursulines
 
Coordonnées :
50° 38′ 50,8″ N, 5° 34′ 37,6″ E
Féronstrée et Hors-Château Inconnue
Aujourd'hui endommagée, elle se trouvait à l'origine quai de la Goffe no 27. La maison a été démolie en 1957 durant les travaux d'emménagement de la cité administrative, mais l'enseigne a pu être photographiée et inventoriée en 1956, et placée à cet endroit par l'architecte Jean Francotte. L'enseigne se trouve aujourd'hui dans un mur de la terrasse du relais de poste à la Brasserie C[12],[24].

Anépigraphe.

Au Pot d'or (refaite)
Emplacement :
Rue du Pot d'Or no 22
 
Coordonnées :
50° 38′ 30,3″ N, 5° 34′ 11,21″ E
Quartier latin XVIIIe siècle
A donné son nom à la rue du Pot d'Or, précédemment connue comme la rue du Lavoir. L'enseigne, aujourd'hui insérée dans le claveau central de la porte d'entrée, existait déjà à cet emplacement au XVe siècle. À une époque supprimée, elle a été reconsituée dans le cadre de la restauration de la façade durant la seconde moitié du XXe siècle[6].

Anépigraphe.

Anépigraphe.

Poule
Emplacement :
Rue Pont d'Avroy no 15
 
Coordonnées :
50° 38′ 26,24″ N, 5° 34′ 12,92″ E
Quartier latin 1905
La poule et ses poussins, représentés sur la première allège de l'oriel, représente le marchand d'œufs qui fit construire la maison. La seconde allège est décorée d'une salamandre[6],[41].
A LA ROSE D'OR
À la Rose d'or
Emplacement :
En Neuvice no 58
 
Coordonnées :
50° 38′ 39,99″ N, 5° 34′ 38,81″ E
Centre XVIIe siècle
La Rose d'or était une mercerie. Deux des trois allèges de la façade sont décorées de divers rinceaux, fleurs et guirlandes. Dorure sur la rose et nom dans le phylactère encore présents en 1974, décapés depuis[6],[42].
J.P. COUNA MARCHANT D'ARME
A LA ROSE D'OR

Illustration par Edmond Jamar de l'enseigne avant sa dissimulation.

Rose d'or de 1905.

À la Rose d'or (masquée)
Emplacement :
rue Pont d'Avroy no 55
 
Coordonnées :
50° 38′ 25,3″ N, 5° 34′ 10,1″ E
Quartier latin 1743
Cette enseigne est toujours dans sa zone initiale, mais plus visible. Lors de l'élargissement de la rue Pont-d'Avroy du côté des numéros impairs dans le cadre de l'exposition universelle de 1905, la pierre a été replacée dans un mur intérieur où des aménagements ultérieurs l'ont complètement cachée. La façade actuelle, couvrant les nos 53 et 55, dispose au centre de l'ensemble d'un panneau de céramiques représentant une rose d'or accompagnée d'un phylactère, rappelant l'enseigne passée[4]. Restranscription de l'enseigne segmentée pour raisons de mise en page.

Anépigraphe.

16   80

Frise complète.

À la Ruche[43]
Emplacement :
Rue Hors-Château no 9
 
Coordonnées :
50° 38′ 49,33″ N, 5° 34′ 39,61″ E
Féronstrée et Hors-Château 1680
Les trois allèges de la maison sont décorées de rinceaux, palmes croisées, rosaces, guirlandes et rubans. Parmi ces décorations, l'allège du premier étage comporte une ruche et la tête d'un sanglier (hure), cette dernière surmontant le millésime de la maison[14].

Anépigraphe.

Anépigraphe.

Bâtiment en 1942, avec le Saint-Esprit masqué.

Saint-Esprit et deux épées croisées
Emplacement :
Rue du Pont no 43
 
Coordonnées :
50° 38′ 41,46″ N, 5° 34′ 40,61″ E
Centre XVIIIe siècle
Le centre de l'allège du premier étage est décoré d'une colombe entourée de rayons, symbole du Saint-Esprit. Le centre de l'allège du deuxième étage est décoré de deux épées croisées et enrubannées. Le rez-de-chaussée, disposant d'une vitrine du XIXe siècle, est décoré d'une croix pattée au-dessus de la vitrine. L'enseigne du Saint-Esprit, amputée de sa moitié inférieure, fut longtemps masquée par un panneau de bois, époque durant laquelle la maison était connue comme Aux Cinq boules, pour être dégagée en 1960[44],[6].

Anépigraphe (original).

Anépigraphe (copie).

Saint-Esprit (déplacée)
Emplacement :
Impasse des Ursulines
 
Coordonnées :
50° 38′ 51,1″ N, 5° 34′ 38,4″ E
Féronstrée et Hors-Château Inconnue
Enseigne du béguinage du Saint-Esprit, fondé en 1614, représentant le Saint-Esprit. L'enseigne d'origine a été replacée à l'intérieur, au-dessus de l'âtre d'une cheminée, tandis qu'une copie moderne a été placée dans la cour intérieure[4].

Anépigraphe.

Saint Pierre (déplacée)
Emplacement :
Rue Hors-Château no 6
 
Coordonnées :
50° 38′ 47,6″ N, 5° 34′ 35,8″ E
Féronstrée et Hors-Château Inconnue
Représente saint Pierre tenant dans sa main droite une clé et dans la gauche un livre. Figurait dans la façade de la maison située au même endroit et démolie lors de l'élargissement de la rue vers le Sud au début du XXe siècle pour laisser place au bâtiment actuel dans lequel a été replacée l'enseigne[14].
LA SAMARITAINE
La Samaritaine (déplacée)
Emplacement :
Rue Puits-en-Sock no 63-65 (déplacée)
 
Coordonnées :
50° 38′ 24,89″ N, 5° 35′ 01,35″ E
Outremeuse Inconnue
Provenant d'une maison voisine démolie par le passé, l'enseigne est aujourd'hui placée dans la cour intérieure des nos 63-65[5].
AV SAMSON   1717
Au Samson (déplacée)
Emplacement :
Rue du Château no 1
 
Coordonnées :
50° 40′ 06,9″ N, 5° 28′ 41,1″ E
Awans 1717
Représente Samson tuant le lion dans une scène du Livre des Juges de l'Ancien Testament. Provenant probablement d'une maison de la place du Marché où existait déjà au XVe siècle un établissement portant ce nom, portant actuellement l'enseigne À la Vierge noire, place du Marché no 32. L'enseigne a depuis été transférée dans la cour du château d'Awans[4].
AU·SOLIEL   DOR·1739
Au Soleil d'or
Emplacement :
Rue Saint-Gilles no 61
 
Coordonnées :
50° 38′ 20,62″ N, 5° 33′ 57,84″ E
Saint-Gilles 1739
Orthographié « soliel ».
17 AU STRIVAU 13
Illustration par Edmond Jamar de l'enseigne avant sa dégradation.
Au Strivau
Emplacement :
Rue Pierreuse no 32
 
Coordonnées :
50° 38′ 49,06″ N, 5° 34′ 23,17″ E
Pierreuse 1713
L'inscription est aujourd'hui illisible dans sa totalité mais a pu être relevée par Eugène Polain au début du XXe siècle. En wallon liégeois, un strivau, strivê ou struvê est une pelle de bois qui sert à remuer le blé, l'orge ou le charbon de bois[6],[38].
A LA TASSE DARGENS
À la Tasse dargens
Emplacement :
Chaussée des Prés no 16
 
Coordonnées :
50° 38′ 32,82″ N, 5° 34′ 48,92″ E
Outremeuse XVIIe siècle
Représente une tasse à godrons.
À LA TÊTE D'OR.

Bâtiment en 1945.

À la Tête d'or
Emplacement :
Rue de l'Épée no 12
 
Coordonnées :
50° 38′ 42,3″ N, 5° 34′ 34,8″ E
Centre XVIIe siècle
Représente la tête d'un éphèbe ; bâtiment Renaissance dont le rez-de-chaussée a été complètement transformé au XXe siècle[1].
17   50
A LA TÊTE DOR
À la Tête d'or
Emplacement :
Rue Hors-Château no 39
 
Coordonnées :
50° 38′ 51,28″ N, 5° 34′ 48,44″ E
Féronstrée et Hors-Château 1750
17   62
A LA TOUR
Image externe
Bâtiment en 1969 (le quatrième en partant de la droite après l'église Saint-Georges.
À la Tour (déplacée)
Emplacement :
Rue Saint-Remy no 10
 
Coordonnées :
50° 38′ 19,37″ N, 5° 34′ 11,7″ E
Quartier latin 1761
Provient d'une maison détruite Féronstrée no 86, dans le cadre de la création de l'îlot Saint-Georges. La cour Saint-Remy est faite de façades reconstituées. Cette maison de deux niveaux qu'on trouve dans la cour est en fait les premiers et deuxièmes étages de la maison d'origine[6].
AUX 3 COURON   NES D'OR 1759
Aux 3 couronnes d'or
Emplacement :
Quai des Tanneurs no 11
 
Coordonnées :
50° 38′ 37,99″ N, 5° 34′ 51,11″ E
Outremeuse 1759
Le phylactère est surmonté d'un blason sur lequel se trouvaient trois couronnes d'or aujourd'hui martelées[32].
AUX 3 CYGNES   2004

La maison des 3 cygnes avec son oriel au début du XXe siècle (la seconde en partant de la droite).

Image externe
Illustration par Charles Bury de l'enseigne.
Aux 3 cygnes (refaite)
Emplacement :
Quai de la Goffe no 9
 
Coordonnées :
50° 38′ 41,38″ N, 5° 34′ 42,03″ E
Féronstrée et Hors-Château XVIIe siècle
L'enseigne d'origine (dont l'apparence nous est parvenue via une illustration) avait été supprimée en 1905 lors de l'addition d'un oriel à la façade. Lors de la restauration des maisons du quai en 2004, l'oriel a été supprimée et une nouvelle enseigne inspirée de sa prédécesseure a été fabriquée[6].
17   AVX 3 ROSES   44

Bâtiment (gauche) en 1941.

Enseigne en 1941.

Aux 3 roses (déplacée)
Emplacement :
Clos des Trois Roses
 
Coordonnées :
50° 38′ 36,4″ N, 5° 34′ 53,2″ E
Outremeuse 1744
Provient de la maison située quai des Tanneurs no 15 avant sa démolition en 1956. Restaurée en 2009, elle a été installée en 2012 sur un socle dans le clos des Trois Roses, un espace lui étant spécialement dédié à l'angle des rues des Écoliers et du Pâquier, et accompagnée d'une plaquette explicative[45].
A LA VIERGE NOIRE
À la Vierge noire
Emplacement :
Place du Marché no 32
 
Coordonnées :
50° 38′ 36,65″ N, 5° 34′ 52,14″ E
Centre XVIIIe siècle
Connue comme la maison Au Samson au XVe siècle. L'enseigne proprement dite date des années 1950, après les dommages subis aux bâtiments de la place durant la guerre.[réf. nécessaire]
Image externe
À la Ville d'Amsterdam
A LA VILLE DAMSTERDAM
À la Ville d'Amsterdam (déplacée)
Emplacement :
Inconnu
 
Coordonnées :
50° 31′ 32,8″ N, 5° 11′ 05,4″ E
Bas-Oha Inconnue
Transférée dans une maison privée. Elle avait d'abord été replacée dans un mur de la cour intérieure de la maison du 81, rue des Champs, construite en 1878[4]. Les coordonnées désignent la zone générale de Bas-Oha.

Enseignes déposées[modifier | modifier le code]

Inclut les enseignes récupérées par des institutions après la démolition de leur bâtiment. Sauf indication contraire, elles font partie des collections du musée de la Vie wallonne.

Image et inscription Enseigne Localisation Quartier Date Commentaire

Anépigraphe.

Aigle Noire
Origine :
Féronstrée no 17-23
 
Coordonnées :
50° 38′ 46,1″ N, 5° 34′ 39,9″ E
Féronstrée et Hors-Château XVIIIe siècle
Cette aigle bicéphale provient de l'hôtel de l'Aigle Noire, construit en Féronstrée à l'Origine de l'hôtel particulier de la famille de Montjoie, détruit lors du sac de la ville par Charles le Téméraire en 1468. Connu sous ce nom dès le XVIIe siècle, l'hôtel ferme ses portes en 1851 pour être ensuite morcelé en différentes habitations et commerces. Les décorations intérieures disparaissent en 1926, puis les bâtiments jusqu'au no 29 inclus, excepté le no 17, sont détruits après 1968. À l'époque de la démolition, l'enseigne avait été replacée dans une façade du bloc de maisons issues de l'ancien hôtel côté rue des Airs, connectée à cette époque à Féronstrée. Dans sa version la plus récente, la façade de l'hôtel était pourvue d'une aigle en fonte accrochée au balcon situé au-dessus de la porte principale en Féronstrée[46],[47].
Image externe
À L'Anau d'or
A LANAU D'OR 1741
À L'anau d'or
Origine :
Rue Sainte-Ursule
 
Coordonnées :
50° 38′ 44,8″ N, 5° 34′ 27,8″ E
Centre 1741
Récupérée en 1872 lors de la démolition de la maison, elle a depuis intégré les collections du Grand Curtius. Comme le numéro de la maison n'a pas été préservé, les coordonnées désignent l'emplacement général de la rue Sainte-Ursule[47],[31].

Anépigraphe.

Ansériforme
Origine :
rue Sainte-Marguerite
 
Coordonnées :
50° 38′ 44,6″ N, 5° 33′ 35,3″ E
Sainte-Marguerite XVIIe siècle
Ansériforme non déterminé (cygne, oie ou canard) provenant de la rue Sainte-Marguerite[48]. Comme le numéro de la maison n'a pas été préservé, les coordonnées désignent la zone générale de la rue Sainte-Marguerite.

Anépigraphe.

Caravelle
Origine :
Inconnue
Inconnu Inconnue
Origine inconnue[47].
AU CERF BLANC
Au Cerf blanc
Origine :
Rue Puits-en-Sock
 
Coordonnées :
50° 38′ 20,1″ N, 5° 35′ 08,3″ E
Outremeuse Inconnue
Découverte lors du creusement d'une tranchée dans l'actuelle rue Puits-en-Sock. Les coordonnées désignent la zone générale de l'ancienne rue Entre-Deux-Ponts, aujourd'hui la partie sud-ouest de la rue Puits-en-Sock ainsi que la place Théodore Gobert[47].
A CHAT
1646
À Chat
Origine :
Rue Deveux
 
Coordonnées :
50° 38′ 06,5″ N, 5° 34′ 59″ E
Longdoz 1646
Tandis que son dernier emplacement était le mur de côté d'une maison du XIXe siècle de la rue Deveux, elle proviendrait à l'origine du quartier de la Madeleine. Elle est enlevée lorsque la rue Deveux est élargie[47]. Comme le numéro de la maison n'a pas été préservé, les coordonnées désignent la zone générale de la rue Deveux.
Image externe
Cinq boules
1679
Cinq boules
Origine :
Place Coronmeuse no 3
 
Coordonnées :
50° 39′ 19,7″ N, 5° 36′ 46,8″ E
Herstal 1679
Au musée de la Ville de Herstal. Récupérée lors de la démolition du bâtiment dont elle ornait la façade[47].
Image externe
À la couronne d'or
17 A LA COURONNE D'OR 35
À la Couronne d'or
Origine :
Potiérue no 6
 
Coordonnées :
50° 38′ 45,8″ N, 5° 34′ 42,6″ E
Centre 1735
La couronne a été martelée. Récupérée en 1916 lors de la démolition de la maison, elle a depuis intégré les collections du Grand Curtius[47],[31].
A LA D OR
À la Croix d'or
Origine :
Rue de la Cathédrale no 20
 
Coordonnées :
50° 38′ 36,94″ N, 5° 34′ 36,13″ E
Quartier latin XVIIIe siècle
La croix latine de l'enseigne est utilisée ici comme idéogramme, faisant partie du nom de l'établissement sur l'enseigne. Le propriétaire de la maison à une époque, Lacroix, a hérité du nom de l'enseigne qui désignait une brasserie. Inscrite à l'Inventaire du patrimoine immobilier culturel, la façade de la maison est démontée en 2020 et sera intégré dans un nouveau lot de bâtiments situé dans l’îlot entre les rues de Gueldre et de la Cathédrale[6],[49],[50],[51].
A   LA
CROIX   DOR
À la Croix d'or
Origine :
Féronstrée no 157
 
Coordonnées :
50° 38′ 51,7″ N, 5° 35′ 03,5″ E
Féronstrée et Hors-Château Inconnue
Provenant de Féronstrée, no 157[47] ou de la rue Saint-Séverin[52], elle a été récupérée lors du remplacement de la maison dans la seconde moitié du XXe siècle[47].
AU DRAGON D'OR 1756
Au Dragon d'or
Origine :
Rue Hors-Château no 12
 
Coordonnées :
50° 38′ 47,8″ N, 5° 34′ 36,4″ E
Féronstrée et Hors-Château 1756
Récupérée au remplacement de la maison dans la première moitié du XXe siècle lors de l'élargissement de la rue vers le Sud, en même temps que la maison de l'Étoile d'or située juste à côté au no 14[47].
A. L'ÉSPERANCE. F. GILLARD.-GILLARD.
1850
À L'Espérance
Origine :
Rue Dos-Fanchon no 4
 
Coordonnées :
50° 38′ 45,9″ N, 5° 35′ 20,6″ E
Outremeuse 1850
L'enseigne d'origine, datant du XVIIIe siècle, est la caravelle seule, et provient d'un emplacement antérieur, la rue ayant été créée au XIXe siècle. En 1850, une seconde pierre avec nom et millésime est ajoutée pour F. Gillard-Gillard, un marchand de cordages et propriétaire de bateaux[1]. Elle est récupérée par les instances muséales avant 1906[31]. L'IRPA mentionne que l'enseigne a été déplacée quai Sur-Meuse en 1850 avant sa suppression, lors de la création de la seconde pierre[53]. Tandis que Charles Bury situe dans son relevé l'adresse d'origine précise, Eugène Polain mentionne le quai de l'Abattoir, actuel quai Godefroid Kurth, situé à une maison du rue Dos-Fanchon, no 4.
A L'ETOILE D'OR
À l'Étoile d'or
Origine :
Rue Pont d'Île no 4
 
Coordonnées :
50° 38′ 34,8″ N, 5° 34′ 20,3″ E
Quartier latin Inconnue
Récupérée lors du remplacement de la maison au XIXe siècle[47].
17   37
A L'ETOILE D'OR
JADIS A LA COURONNE BLANCHE.
À l'Étoile d'or
Origine :
Rue Hors-Château no 14
 
Coordonnées :
50° 38′ 47,8″ N, 5° 34′ 36,6″ E
Féronstrée et Hors-Château 1737
L'enseigne précise le nom précédent de l'établissemt, À la Couronne blanche. Récupérée au remplacement de la maison dans la première moitié du XXe siècle lors de l'élargissement de la rue vers le Sud, en même temps que la maison du Dragon d'or située juste à côté au no 12[47].
17 A LA GRANDE CROIX DOR 29
À la Grande croix d'or
Origine :
Inconnue
Inconnu 1729
Origine inconnue[47].
Image externe
Illustration par Charles Bury de l'enseigne.
AU MOULIN D'OR
Au Moulin d'or
Origine :
rue Puits-en-Sock
 
Coordonnées :
50° 38′ 20,1″ N, 5° 35′ 08,3″ E
Outremeuse Inconnue
Comme le numéro de la maison n'a pas été préservé, les coordonnées désignent la zone générale de l'ancienne rue Entre-Deux-Ponts, aujourd'hui la partie sud-ouest de la rue Puits-en-Sock ainsi que la place Théodore Gobert[47].
AV MOVTON
BLAN
Au Mouton blan
Origine :
Rue du Mouton Blanc
 
Coordonnées :
50° 38′ 29″ N, 5° 34′ 13,1″ E
Quartier latin Inconnue
Située à un coin de la rue du Mouton Blanc, elle lui a donné son nom. Elle est récupérée lors de l'élargissement de la rue en 1865[47],[54]. Comme le numéro de la maison n'a pas été préservé, les coordonnées désignent la zone générale de la rue du Mouton Blanc.
AU MOUTON DOR
Au Mouton d'or
Origine :
Rue Puits-en-Sock no 41
 
Coordonnées :
50° 38′ 25,9″ N, 5° 34′ 59,8″ E
Outremeuse Inconnue
Désignait une boucherie sitée rue Puits-en-Sock, no 41[55] ou rue de la Boucherie[47].
AV PACKIER
Au Packier
Origine :
Quai des Tanneurs no 24 (ancien)
 
Coordonnées :
50° 38′ 37,7″ N, 5° 34′ 50,5″ E
Outremeuse XVIIIe siècle
Ornait la façade d'une maison démolie lors de l'élargissement de la rue du Pâquier au XIXe siècle[47]. L'enseigne, représentant un buis, a donné son nom à la rue. En wallon, « buis » se dit « påkî »[56].
AV PARADI   1695
Au Paradi
Origine :
Rue Puits-en-Sock
 
Coordonnées :
50° 38′ 23,7″ N, 5° 35′ 02,9″ E
Outremeuse 1695
Représente le péché originel : Adam et Ève dans le jardin d'Éden (le paradis, ou paradis terrestre) tandis que le serpent représenté avec un buste de femme et enroulé autour de l'arbre de la connaissance du bien et du mal tend le fruit défendu à Ève. Une enseigne similaire, Au Paradis terrestre, se trouve rue Gérardrie. Comme le numéro de la maison n'a pas été préservé, les coordonnées désignent la zone générale de la rue Puits-en-Sock.
17   53
Perron
Origine :
Rue Saint-Remacle
 
Coordonnées :
50° 38′ 12,3″ N, 5° 35′ 19,5″ E
Amercœur 1753
Comme le numéro de la maison n'a pas été préservé, les coordonnées désignent la zone générale de la rue Saint-Remacle[57].
AV SOLEIL
1725
Au Soleil
Origine :
Rue de la Boucherie
 
Coordonnées :
50° 38′ 44″ N, 5° 34′ 40,2″ E
Féronstrée et Hors-Château 1725
Désignait un magasin de chandelles. Comme le numéro de la maison n'a pas été préservé, les coordonnées désignent la zone générale de la rue de la Boucherie[58].
A LA SALAMANDRE
1632
Illustration par Edmond Jamar de l'enseigne complète.
À la Salamandre
Origine :
Rue Salamandre
 
Coordonnées :
50° 38′ 46,3″ N, 5° 34′ 13″ E
Centre 1632
Représentant une salamandre, elle a donné son nom à la rue Salamandre, l'une des rues supprimée lors de la percée de la jonction ferroviaire Liège-Guillemins - Vivegnis durant la seconde moitié du XIXe siècle. Elle était composée de deux pierres : l'une avec le symbole, l'autre, en dessous, avec le millésime. Seule la partie incluant la salamandre a été récupérée[5],[59]. Comme le numéro de la maison n'a pas été préservé et la rue ayant disparu, les coordonnées désignent la zone générale où se trouvait la rue Salamandre.
Image externe
Au Saint-Esprit
17·AU ST ESPRIT·50
Au Saint-Esprit
Origine :
Rue de la Halle no 3
 
Coordonnées :
50° 38′ 43,2″ N, 5° 34′ 42,5″ E
Féronstrée et Hors-Château 1750
Récupérée lors du remplacement d'une partie des immeubles de la rue de la Halle par des entrepôts dans les années 1930[24].
AV 3 SYGNES 1730
Au 3 sygnes
Origine :
Rue des Ravets
 
Coordonnées :
50° 38′ 46,9″ N, 5° 34′ 14,3″ E
Centre 1730
Provient de la rue des Ravets, supprimée lors de la percée de la jonction ferroviaire Liège-Guillemins - Vivegnis durant la seconde moitié du XIXe siècle[47],[59]. Comme le numéro de la maison n'a pas été préservé et la rue ayant disparu, les coordonnées désignent la zone générale où se trouvait la rue des Ravets.

Enseignes disparues[modifier | modifier le code]

Inclut les enseignes ayant été détruites lors de la transformation de la façade ou la destruction complète du bâtiment. Elles sont connues parce qu'elles ont été inventoriées et conservées sous forme de dessin ou de photographie réalisés avant leur disparition.

Image et inscription Enseigne Localisation Quartier Date Commentaire
A L'ARBRE   D'OR 1747

Illustration par Edmond Jamar.

À l'Arbre d'or
Emplacement :
Rue Puits-en-Sock no 85
 
Coordonnées :
50° 38′ 22,9″ N, 5° 35′ 04,4″ E
Outremeuse 1747
La maison a été démolie au XIXe siècle lors du percement de la rue Jean d'Outremeuse[12].
17   22
A L'ARBRE VERT.

Illustration par Eugène Polain.

À l'Arbre vert
Emplacement :
Rue Puits-en-Sock no 39
 
Coordonnées :
50° 38′ 25,9″ N, 5° 34′ 59,7″ E
Outremeuse 1722
Détruite lors du remplacement de la maison au XIXe siècle.
17   89
AU BARBEAU

Illustration par Edmond Jamar.

Au Barbeau
Emplacement :
Quai d'Avroy no 83
 
Coordonnées :
50° 38′ 15,4″ N, 5° 34′ 02,6″ E
Avroy 1789
Nature du support incertain[12]. Les coordonnées désignent la zone générale du quai d'Avroy qui s'étendait des actuels carrefour du pont d'Avroy et boulevard Piercot.
ANNO   1707
A LA CLOCHE

Illustration par Edmond Jamar.

À la Cloche
Emplacement :
rue Puits-en-Sock
 
Coordonnées :
50° 38′ 23,6″ N, 5° 35′ 02,8″ E
Outremeuse 1707
La maison a été démolie au XIXe siècle lors du percement de la rue Jean d'Outremeuse[12]. Les coordonnées désignent l'emplacement général du carrefour actuel des deux rues.
AV COEUR D'OR

Illustration par Eugène Polain.

Le quartier en 1872 représenté par Alfred Ista, avec le Cœur d'or à droite.

Au Cœur d'or
Emplacement :
Rue de la Violette no 6
 
Coordonnées :
50° 38′ 41,9″ N, 5° 34′ 31,7″ E
Centre Inconnue
Disparue en 1872 lors du percement de la rue Léopold[60],[61].
AU·COEUR·D'OR

Illustration par Eugène Polain.

Enseigne en 1942.

Au Cœur d'or
Emplacement :
Rue du Vertbois no 24
 
Coordonnées :
50° 38′ 18″ N, 5° 34′ 21,7″ E
Centre XVIIe siècle
La maison a été détruite par une bombe volante tombée sur l'aile gauche de hospice des Incurables en face en 1945 mais l'enseigne a pu être photographiée et inventoriée[12].
Image externe
Illustration par Charles Bury.
A LA   CROIX   DOR
À la Croix d'or
Emplacement :
Rue Gravioule no 6
 
Coordonnées :
50° 38′ 42,2″ N, 5° 35′ 06,8″ E
Outremeuse Inconnue
Elle avait été inventoriée par Charles Bury en 1967, mais son emplacement actuel est inconnu. La maison originelle avait été démolie et l'enseigne avait été replacée dans une nouvelle maison au 6, rue Gravioule, elle aussi démolie depuis[4]. Les coordonnées désignent l'emplacement général des numéros pairs disparus de la rue.
Image externe
Illustration par Charles Bury.
DIEV DONNE AVX DV
16   JARDIN PARADY A LA FIN   78

Façade des étages supérieurs, avec l'oriel ayant pris la place de l'enseigne.

Détail du décor de l'allège gauche du premier étage, dont l'enseigne disparue était une variante.

Maison Dieudonné Dujardin-Parady
Emplacement :
Féronstrée no 15
 
Coordonnées :
50° 38′ 45,9″ N, 5° 34′ 39,3″ E
Féronstrée et Hors-Château 1678
Relevée par Eugène Polain au début du XXe siècle et supprimée lors de la création de l'oriel en 1924. L'inscription désignait le nom du tenancier de la maison, Dieudonné Dujardin-Parady, sous forme de calembour[12].
AU MARTEAU D'OR

Illustration par Edmond Jamar.

Au Marteau d'or
Emplacement :
Rue Puits-en-Sock no 66-68
 
Coordonnées :
50° 38′ 24,5″ N, 5° 35′ 01″ E
Outremeuse XVIIIe siècle
Nature du support incertain[12].
16   97
AU   MOULIN   D'OR

Illustration par Eugène Polain.

Au Moulin d'or
Emplacement :
Quai de la Goffe no 2
 
Coordonnées :
50° 38′ 40,3″ N, 5° 34′ 41,7″ E
Féronstrée et Hors-Château 1697
Nature du support incertain[12].

Anépigraphe.

Illustration par Eugène Polain.

Mouton noir
Emplacement :
Rue de la Halle no 19
 
Coordonnées :
50° 38′ 43,6″ N, 5° 34′ 42,2″ E
Centre Inconnue
L'enseigne a été photographiée et inventoriée en 1954 et la maison démolie en 1955 durant les travaux d'emménagement de la cité administrative. La façade de la maison a été déplacée rue Mère-Dieu no 4 dans les années 1970, mais sans l'enseigne[12],[24].
AU MOUTON
NOIRD 1727

Illustration par Edmond Jamar.

Au Mouton noird
Emplacement :
Chaussée de Montegnée no 36
Montegnée 1727
Nature du support incertain[12].
AU PIED D'OR

Illustration par Eugène Polain.

Au Pied d'or
Emplacement :
Inconnu
Inconnu Inconnue
Nature du support incertain[12].

Anépigraphe.

Illustration par Edmond Jamar.

Rosier
Emplacement :
Rue du Vertbois no 86
 
Coordonnées :
50° 38′ 14,7″ N, 5° 34′ 14,2″ E
Centre 1766
Bas-relief de rosier dans un cartouche surmontant la clé de la baie d'une des fenêtres du rez, elle-même décorée d'un cartouche contenant le millésime. Malgré son inscription à l'Inventaire du patrimoine immobilier culturel, la maison est démolie vers 2019. À l'époque, la clé décorée était toujours présente[12],[62].
Stus Lucas
Sculpteurs   Orfèvres
Architectes   Peintres
Saint Luc et métiers d'arts
Emplacement :
rue Sainte-Marie no 26
 
Coordonnées :
50° 37′ 58,2″ N, 5° 33′ 56,6″ E
Avroy 1908
Groupe de trois bas-reliefs décorant l'allège de l'oriel de la façade néogothique originale de l'école supérieure des beaux-arts Saint-Luc, et illustrant le saint-patron de l'école, saint Luc, ainsi que les arts y étant enseignés : la sculpture, l'orfèvrerie, l'architecture et la peinture. Lorsque le bâtiment a été démoli en 2005[63], le bas-relief de saint Luc s'est brisé en quatre en tombant et ses morceaux ont pu été récupérés par un privé, tandis que les deux autres ont disparu[64].
AV SOLEIL D'OR

Illustration par Eugène Polain.

Au Soleil d'or
Emplacement :
Rue de Bex no 23
 
Coordonnées :
50° 38′ 42,2″ N, 5° 34′ 28,5″ E
Centre Inconnue
Nature du support incertain[12]. Disparue lorsque la rue, appelée à l'époque rue Petite Tour, est élargie et rectifiée au XIXe siècle[65].
Image externe
Illustration par Charles Bury.
A LA TAXHE D'OR
À la Taxhe d'or
Emplacement :
Rue Pied-du-Pont-des-Arches no 4
 
Coordonnées :
50° 38′ 39,1″ N, 5° 34′ 40,2″ E
Centre XVIIIe siècle
Partiellement brisée en 1911, la partie supérieure de l'enseigne a subsisté jusqu'en 1960. En wallon liégeois, une « taxhe » est une poche du même genre qu'une aumônière ou un sac banane primitif que les femmes attachaient sous leur tablier ou leur jupe[12].
AVX 3 CLEFS D'OR

Illustration par Edmond Jamar.

Aux 3 clefs d'or
Emplacement :
Chaussée des Prés no 5
 
Coordonnées :
50° 38′ 33,7″ N, 5° 34′ 49″ E
Outremeuse XVIIIe siècle
Nature du support incertain[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Charles Bury, « Les enseignes liégeoises en pierre sculptée », Bulletin de la Société Royale Le Vieux-Liège, vol. VIII, no 158,‎ .
  2. Paul Harsin, Les relations extérieures de la principauté de Liège sous Jean Louis d'Elderen et Joseph Clément de Bavière (1688-1718), Liège, Presses universitaires de Liège, coll. « Bibliothèque de la faculté de philosophie et lettres de l’université de Liège », , 255 p. (ISBN 978-2-8218-2891-9, lire en ligne), « La guerre de la Ligue d'Augsbourg et la principauté de Liège », p. 75-95.
  3. Fabrice Muller, « Les enseignes en pierre sculptée à Liège », Bulletin de la société royale Le Vieux-Liège, vol. XIV, nos 303-307,‎ , p. 557-612.
  4. a b c d e f g h i j k l m et n Fabrice Muller, « Liège - Les enseignes en pierre sculptée - Enseignes transférées en des demeures privées », sur Fabrice Muller (consulté le ).
  5. a b c d e f g h i j k l m et n Fabrice Muller, « Liège - Les enseignes en pierre sculptée - Rive droite », sur Fabrice Muller (consulté le ).
  6. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj et ak Fabrice Muller, « Liège - Les enseignes en pierre sculptée - Rive gauche », sur Fabrice Muller (consulté le ).
  7. a b et c Malou Grimbérieux, « Les enseignes de Liège en pierre sculptée : Outremeuse, rue Puits-en-Sock », sur Projet Babel, (consulté le ).
  8. a et b « La Maison Liégeoise - Galerie photos : Outremeuse », sur La Maison Liégeoise (consulté le ).
  9. Inventaire no 62063-INV-1411-02.
  10. Yannik Delairesse et Michel Elsdorf, Le Livre officiel des rues de Liège, Grivegnée, Noir Dessin Production, , 504 p. (ISBN 978-2-87351-363-4, présentation en ligne).
  11. Claude Warzée, « Hocheporte », sur Histoires de Liège, (consulté le ).
  12. a b c d e f g h i j k l m n o p et q Fabrice Muller, « Liège - Les enseignes en pierre sculptée - Quelques enseignes disparues », sur Fabrice Muller (consulté le ).
  13. a b et c Malou Grimbérieux, « Les enseignes de Liège en pierre sculptée : Quai de la Goffe », sur Projet Babel, (consulté le ).
  14. a b et c Malou Grimbérieux, « Les enseignes de Liège en pierre sculptée : En Hors-Château », sur Projet Babel, (consulté le ).
  15. Malou Grimbérieux, « Les enseignes de Liège en pierre sculptée : Mont Saint-Martin, périphérie », sur Projet Babel, (consulté le ).
  16. a et b Malou Grimbérieux, « Les enseignes de Liège en pierre sculptée : Outremeuse, place Gobert, rue de Berghes, rue Roture », sur Projet Babel, (consulté le ).
  17. a et b Malou Grimbérieux, « Les enseignes de Liège en pierre sculptée : Place du Marché et rue des Mineurs », sur Projet Babel, (consulté le ).
  18. Inventaire no 62063-INV-1942-02.
  19. Malou Grimbérieux, « Les enseignes de Liège en pierre sculptée : rue du Pont d'Île », sur Projet Babel, (consulté le ).
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  25. Théodose Bouillé, Histoire de la ville et pays de Liège, vol. 2, Guillaume Barnabé, , 516 p. (lire en ligne).
  26. « À l'Espinet », sur BALaT KIK-IRPA (consulté le ).
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  28. Inventaire no 62063-INV-0744-02.
  29. Malou Grimbérieux, « Les enseignes de Liège en pierre sculptée : Historique », sur Projet Babel, (consulté le ).
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  35. Collectif, Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 3 : Province de Liège, Ville de Liège, Soledi, , 456 p. (lire en ligne), p. 189.
  36. Inventaire no 62063-INV-0649-02.
  37. Karin Depicker, Mikhaël de Thyse, Yves Hanosset et Cirstina Marchi, Enseignes, images de pierre, Liège, Éditions du Perron, , 128 p. (ISBN 9782871140740, lire en ligne), p. 99.
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  39. « Môriåne », sur Groupe d’étude du dix-huitième siècle et des révolutions de l’Université de Liège (GEDHSR) (consulté le ).
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  43. Isabelle Gilles, Les demeures patriciennes à Liège et leur organisation intérieure au XVIIIe siècle : L'influence du modèle français, , 503 p. (lire en ligne), p. 119
  44. Collectif, Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 3 : Province de Liège, Ville de Liège, Soledi, , 456 p. (lire en ligne), p. 272.
  45. Malou Grimbérieux, « Les enseignes de Liège en pierre sculptée : Supplément », sur Projet Babel, (consulté le ).
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  48. « Au Mouton d'or », sur BALaT KIK-IRPA (consulté le ).
  49. Malou Grimbérieux, « Les enseignes de Liège en pierre sculptée : Quartier de la cathédrale Saint-Paul », sur Projet Babel, (consulté le ).
  50. Inventaire no 62063-INV-0339-02.
  51. Michel Gretry, « Le projet "de Gueldre" se concrétise enfin, dans le cœur historique de Liège », sur RTBF.be, (consulté le ).
  52. « À la Croix d'or », sur BALaT KIK-IRPA (consulté le ).
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  56. « Dictionnaire explicatif wallon : Esplicant motî: lete P », sur Li "Ptit Larousse" do walon (consulté le ).
  57. « Perron liégeois », sur Les collections du Musée de la Vie wallonne (consulté le ).
  58. « Au Soleil », sur BALaT KIK-IRPA (consulté le ).
  59. a et b Claude Warzée, « Les premières gares du Palais à Liège », sur Histoires de Liège, (consulté le ).
  60. Eugène Polain, Les enseignes de Liège (partie 2), Liège, , 284 p.
  61. « Vue du vieux Liège en 1872 : rues situées derrière l'hôtel de ville », sur BALaT KIK-IRPA (consulté le ).
  62. Inventaire no 62063-INV-1424-02.
  63. Thierry de Gyns, « St-Luc s'ouvre en fermant Ste-Marie », sur La Libre Belgique, (consulté le ).
  64. Bas-relief de Saint Luc reconstitué après avoir été brisé en quatre.
  65. Claude Warzée, « Aux origines de l’espace Tivoli », sur Histoires de Liège, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Eugène Polain et Edmond Jamar, Les enseignes de Liège (partie 1), Liège, , 171 p.
  • Eugène Polain, Les enseignes de Liège (partie 2), Liège, , 284 p.
  • Adrien de Melotte de Lavaux, Les Vieilles Enseignes liégeoises, Liège, Imp. des Invalides,
  • Charles Bury, « Les enseignes liégeoises en pierre sculptée », Bulletin de la Société Royale Le Vieux-Liège, vol. VIII, no 158,‎
  • Collectif, Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 3 : Province de Liège, Ville de Liège, Soledi, , 456 p. (lire en ligne)
  • Karin Depicker, Mikhaël de Thyse, Yves Hanosset et Cirstina Marchi, Enseignes, images de pierre, Liège, Éditions du Perron, , 128 p. (ISBN 9782871140740, lire en ligne)
  • Francine Van der Ghinst-Doyen, La mémoire des enseignes de Liège des XVIIe et XVIIIe siècles, Van der Ghinst-Doyen, coll. « Promenades et découvertes », , 68 p.
  • Fabrice Muller, « Les enseignes en pierre sculptée à Liège », Bulletin de la société royale Le Vieux-Liège, vol. XIV, nos 303-307,‎ , p. 557-612

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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